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Tenir bon, malgré les bas de la vie artistique

12/3/2016

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Quand on découvre une passion, le conte en l'occurence, les premières impressions sont certainement l'émerveillement, la joie. Tout est beau, beau, beau. On «connecte» avec l'humain. On rencontre d'autres gens tout aussi intéressés par le même art. Des curieux, des Audacieux et allumés (clin d'oeil à l'un des volets du Festival interculturel du conte du Québec). :-)

Et si on pousse l'audace plus loin, on peut désirer être conteur professionnel. Merveilleux rêve qui donne des ailes, de l'énergie à revendre pour assister à toutes les formations inimaginables, parfois farfelues, parfois indispensables. Rêve qui nous amène à devenir rat de bibliothèque, friand de recueils de contes. Rêve qui nous pousse à dire «oui» à toute demande bénévole pour le milieu. À siéger sur le Conseil d'administration de toutes sortes d'organisations en lien avec le conte. Rêve qui nous pousse même à retourner sur les bancs d'école pour créer sa propre entreprise, à lâcher son emploi sécurisant, à parcourir les routes du Québec, à pied ou en auto, pour partager ses histoires, ses créations même.

Et inévitablement, vient la rencontre d'un mur (ou de plusieurs murs successifs). Des portes qui se ferment. Des contrats qui sont annulés à la dernière minute. Des spectacles où le public est absent, indifférent voire même irrespectueux. Des échanges plus ou moins harmonieux avec d'autres collègues qui n'ont pas la même vision artistique. Des paroles assassines de certains, amers en raison de leurs propres «murs», parfois jaloux de la réussite d'autres. Des refus d'organismes subventionnaires, car «le projet est bon mais doit être excellent». Pas grave, on se retrousse les manches, on met les bouchées doubles. On sourit au lieu de pleurer. On se forme en rédaction de demandes de subvention. Parfois on l'obtient. Parfois le jury recommande fortement la candidature, mais l'organisme n'a plus les fonds... Comme travailleur autonome, on apprend petit à petit des notions de marketing, de comptabilité, de gestion. On pratique le réseautage. On s'épuise de devoir être tout en même temps : directeur et technicien, administrateur et artiste de l'écrit et de la parole. 

J'entamerai ma sixième année à titre de conteuse professionnelle. Et malgré le chemin parcouru, malgré les pas de géants accomplis en si peu de temps, je me sens arrêtée dans mon élan après avoir rencontré un autre mur. Ça fait mal à la tête et surtout, au coeur. Les embûches et déceptions me dépassent. Je suis certaine de ne pas être seule dans cet état...

Je lève mon chapeau aux conteurs/conteuses qui durent dans le temps et en qualité. Vous êtes mes héroïnes : Nadine Walsh, Stéphanie Bénéteau, Renée Robitaille, pour ne nommer que vous, femmes fortes!

Et je me demande comment les conteurs de métier font pour tenir bon. À quoi s'accrochent-ils quand la lumière de leur propre bougie vacille? Aurais-je moi-même ce courage? Pour combien de temps? Le feu continue de brûler en moi; il habite tous les pores de ma peau. Des histoires me traversent. Des personnages me hantent du matin au soir. Je dois écrire leurs histoires, coûte que coûte.

Pourtant, aujourd'hui, je sens que je marche sur des braises...
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    Geneviève Falaise

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    Crédit photographique : René Obregon-Ida

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