Cela fait environ 13 mois que je fréquente assidûment le milieu du conte. Et je veux tout apprendre pour parfaire ma pratique. Alors, cours de théâtre, cours de chant, ateliers de conte... Je cours les micro-libres ou les cercles de conteurs.
Hier, par exemple, c'était une autre belle soirée hier au Cercle des conteurs de Montréal... Plein de nouvelles oreilles et d'autres, celles des habitués. Pour ceux qui veulent prendre la parole en public, «casser un conte» (l'essayer pour la première fois), ou créer des liens avec d'autres amateurs d'histoires, c'est l'occasion idéale. On y rencontre des gens de tous âges, de tous les milieux, qui ont les yeux pétillants et l'écoute attentive. Parfois, on reçoit même les encouragements nécessaires pour continuer dans cette voie (ex. : «Quand tu racontes, tu nous fais voyager. Tu nous emportes avec toi!»). Une autre belle façon d'apprendre est d'assister régulièrement aux soirées de contes (ex. : «Les dimanches du conte» au Cabaret du Roy, «le Balai des conteurs» à la Récréation, etc.). On encourage les autres conteurs qui débutent ou ceux qui sont plus aguerris. Je trouve que c'est une forme de solidarité qui devrait être de mise dans ce petit milieu. Après tout, pour monter un spectacle, il faut en avoir mis du temps et de l'énergie, avoir douté mais aussi écouté la pulsion créatrice intérieure. Un bon spectacle, c'est un cadeau que l'artiste fait au public de ce qu'il a dans le ventre et dans le coeur. En plus, on retient beaucoup de la performance de chacun. Pour ma part, j'observe les gestes des conteurs, leurs tics, leurs déplacements, leur attitude, prends note des effets qui fonctionnent, tente de comprendre pourquoi d'autres tombent à plat. Bref, ma première leçon de conteuse : « J'en n'ai pas fini d'apprendre... Tant mieux! »
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Geneviève FalaiseArtiste de la parole Archives
Décembre 2018
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