Ce soir, c'était le début d'une aventure. Découverte de l'aikido avec Mike Burns et improvisation avec Amélie Geoffroy. J'apprends la nécessité de développer une routine, un entraînement physique, avant toute performance. En fait, grâce à mes cours de théâtre, je le savais déjà, mais là, ça confirme à quel point il faut être présent, bien éveillé, avant même d'entrer en scène.
Le public peut être vu comme un «attaquant», la scène, une arène. Il faut arriver sur scène comme dans une joute, en pleine possession de ses moyens, prêt à toute éventualité, pour que, quoi qu'il arrive, ce soit nous qui menions le jeu. Tourner le dos à notre adversaire revient à regarder le passé (nos erreurs ou nos hésitations), et à nous placer en position de faiblesse durant notre performance. Aussi, pour ne pas perdre de vue le fil de l'histoire, il faut aller de l'avant. Les mains doivent être ouvertes pour que toute notre énergie circule bien; le poids doit être réparti sur les jambes (1/3 sur la jambe de devant qui pointe vers la direction désirée; 2/3 sur la jambe de derrière, placée de biais). Une bonne posture donne de l'équilibre et de l'assurance au conteur. Le second atelier (l'improvisation) a également permis de développer de beaux liens avec le groupe. Des idées de conte ont germé, des histoires ont pris forme. Certains personnages bien enfouis en nous (le monstre, l'être viril, la prof d'aérobie) ont eu l'autorisation de faire une brève apparition. Ça prenait bien l'aikido pour faire sortir toutes sortes d'idées farfelues : Peanut qui rencontre la pinotte femelle. Merci pour cette occasion de rire et d'éclatement de l'imaginaire! Vivement à mardi prochain!
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Geneviève FalaiseArtiste de la parole Archives
Décembre 2018
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