Ma tête enfle ce soir. Grâce aux talents de vidéaste de Katerine Martineau, je suis fière de partager sur Youtube la vidéo promotionnelle de mon spectacle de contes «La Fleuve» (voici le lien: https://www.youtube.com/watch?v=gcGW3mQyFs0). Plusieurs dates sont déjà au calendrier en 2014 et 2015. Yé!
En plus, à l'été 2015 (mi-mai à mi-août, dans un monde idéal), mon projet d'aller en Europe est en cours d'organisation. J'aspire à présenter «La Fleuve». Je souhaite évoluer avec «La Fleuve» et pousser ce spectacle plus loin, à mesure que j'avancerai dans ma carrière de conteuse. C'est justement ce qui est stimulant dans le conte : dans ce métier, il est bon de vieillir. On aime les cheveux blancs quand ils viennent avec un brin de sagesse ou de folie... Ma tête enfle aussi parce qu'elle bouillonne d'idées pour écrire d'autres histoires. Et parallèlement, je consacre beaucoup de temps dans les librairies d'occasion, à la recherche de perles. Je trouve des trésors en lisant du répertoire traditionnel : amérindien, français, chinois ou japonais... En ce moment, les contes plus noirs ou inquiétants m'inspirent, comme les histoires de fantômes ou de diablerie. Espérons qu'il ne me poussera pas de petites cornes trop vite! :-)
1 Commentaire
Être à son compte/conte soulève de nombreuses interrogations.
Vas-tu en vivre? Aucune idée. De toute façon, je l'ai déjà dit : «Je n'en mourrai pas. » Combien de temps survivras-tu? Idéalement, jusqu'à ma mort. Regrettes-tu ta décision? Non. As-tu assez de contrats? J'en ai plusieurs de janvier à début mai, et bien des projets à l'été 2015. Je ne m'ennuierai pas. Vraiment, l'intérêt pour le conte existe-t-il? Oui, il suffit d'être proactif, de bien défendre ses idées, de savoir s'adresser aux bonnes personnes et de persister. Que fais-tu de tes journées? Elles ne se ressemblent pas. Je marche beaucoup (entraînement de Semeuse de contes); je répond à mes courriels; j'entretiens ma page Facebook professionnelle, mon site web, mon Linked, mon compte Twitter... Je cherche constamment du nouveau répertoire, je pratique des contes, j'écris, je rencontre d'autres conteurs et tisse de formidables liens, j'effectue des démarches de développement de marché, je fais appel à mon graphiste, je mange, je dors... Je me tiens au courant des festivals de contes ou événements littéraires, je vais me ressourcer dans un salon de thé, j'entretiens mes relations d'amitié. En fait, je travaille encore plus qu'avant, mais sans recevoir de rémunération fixe pour l'instant. Et pourtant, je me sens encore plus riche qu'avant. Je retarde le moment de me coucher et suis heureuse de me lever tôt. J'ai hâte au lendemain. Je vis intensément le moment présent. Suis fière du chemin parcouru au quotidien. Je rêve et j'essaie par mes actions de me rapprocher de mes objectifs. As-tu peur? Oui, évidemment, mais le désir d'épanouissement et d'accomplissement l'emporte. Et le soutien de plusieurs proches qui croient en moi me permet de mettre de côté cette peur et de foncer. Ma tante June m'avait déjà écrit, il y a très longtemps, que lorsqu'on rencontre des nœuds dans notre vie et que des gens sont là pour nous aider à les dénouer, il faut savoir l'accepter. On m'aide à déployer mes ailes en ce moment, à viser haut. Et je veux par mes efforts acharnés mériter cette confiance. D'autres interrogations viendront certainement s'ajouter à cette liste. N'hésitez pas à me les transmettre! |
Geneviève FalaiseArtiste de la parole Archives
Décembre 2018
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