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Entraînement de conteuse : routine et chant

2/27/2013

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Le 26 février 2013

Comme devoir, il fallait trouver un poème qui nous inspirait. Comme je prépare un spectacle sur les femmes et l'eau, après des recherches, j'ai eu un coup de coeur pour «Les Poèmes de sable» de Marcel Dubé, que je prendrai le temps de lire et relire lentement, pour m'en imprégner.

De cet atelier, je retiens l'importance d'intégrer des exercices de yoga à son quotidien de conteuse. Ça peut être des torsions du corps, entre lesquelles on pense à masser le bas du dos, en roulant sur un tapis, les jambes repliées contre la poitrine... Le massage des mains, doigts inclus, et des pieds, orteils inclus, n'est pas à négliger. Cela permet à l'énergie - nécessaire à toute performance - de bien circuler dans le corps, de le réchauffer, de le préparer à passer à l'action. 

Schéma narratif
Lorsqu'on pige dans le répertoire traditionnel pour trouver un conte, il est recommandé d'effectuer une recherche de différentes versions collectées (à consulter, si possible, l'ouvrage épuisé : Le conte populaire français : catalogue raisonné des versions de France et des pays de langue française d'outre-mer  / Delarue et Ténèze). Puis, on schématise l'adaptation désirée, par dessinant les séquences principales du conte. Cet exercice demeure également très utile lorsqu'on crée ses propres histoires, car il permet de s'approprier le fil d'Ariane (situation initiale, élément déclencheur, péripéties, incluant les obstacles, dénouement et situation finale). Enfin, pour un conteur, indiquer, dans un calepin, les schémas narratifs qu'il a exploités lors de soirées de contes lui permet de garder une trace de son parcours. 

Je dois maintenant réaliser d'ici deux semaines un bilan de mon parcours de conteuse, en indiquant mon passé (Qui me racontait des évènements de façon naturelle? Quel est mon premier contact avec les histoires? Quels contes ai-je racontés?), de mon présent (Quels contes je privilégie maintenant?), et de mon avenir (Quelles histoires aimerais-je un jour partager?).

Autre devoir : trouver une chanson, un texte qui me parlera, me touchera, évoquera d'autres images, m'amènera plus loin dans ma démarche. À suivre...



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Acteur-créateur

2/27/2013

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24 février 2013
Parce que je crois qu'on peut piger dans d'autres formes d'arts pour avancer sur le chemin du conte, je continuerai d'indiquer mes apprentissages à l'École de Théâtre Parenthèse. 

Pour qu'une scène ne tombe pas «à plat» (qu'elle soit hésitante), il faut que chaque comédien détermine à l'avance sa relation avec les personnages présents, car «Le jeu, c'est l'autre» (D. Cormier). Un acteur-créateur relance l'autre comédien, l'amène à jouer différemment, à se dépasser. 

Si par exemple on joue le personnage d'une mère qui rencontre son fils à l'hôpital, il est impératif de savoir quelle est la nature de la relation entre les deux. La mère aime-t-elle son fils? Est-elle une mère froide ou affectueuse? Et le fils? Comment perçoit-il sa mère? Le corps du comédien s'adaptera en fonction des émotions préalablement choisies et lui permettront de rester «en situation». Sur scène, il n'y a plus de place au doute. L'énergie doit déjà être établie avant de passer de l'autre côté du rideau.

Pour être juste - le théâtre est «l'art de la vérité» - il est préférable de privilégier la subtilité émotive. Une trop grande agitation (qui se manifeste par de nombreux tics) laisse entendre que le comédien ne sait pas encore comment travailler une émotion brute, que c'est son mental qui prend la place... 

À retenir pour le conte
- rester vrai dans sa façon de raconter, authentique
- déterminer les émotions des personnages si on désire les jouer
- jouer avec le public qui peut nous relancer
- laisser de la place aux surprises
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Leitmotiv

2/23/2013

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Le conte comme le théâtre est un art de la parole, de la communication. Il faut arriver à parler au coeur et à l'âme du public. Et pour y parvenir, il faut «s'ouvrir» à l'autre, ce qui reste peu aisé pour les personnes plus introverties comme moi. Apparemment, le chant permet cette ouverture; il faut s'assumer! Notre voix peut nous jouer des tours, mais on doit croire en ce qu'on fait, «tenir son boutte», comme le répète souvent Diane Cormier, ma professeure de théâtre...

Chaque conte (moment où l'on part d'un point A pour arriver au point B) correspond à un pavé de plus posé sur le parcours d'une rencontre avec soi. En tout cas, c'est ainsi que j'entrevois le conte. Je pourrais difficilement parler de quelque chose que j'ignore. Ça semblerait faux. Et puis, en même temps, c'est assez étrange de constater qu'il faut partir de notre propre intériorité pour atteindre l'autre. Ainsi, nos peurs, nos espoirs, nos émotions, tout contribue à faire naître des images dans notre tête, qui seront assez fortes pour germer dans la tête de quelqu'un d'autre, pourvu qu'on ne perde pas le fil narratif de l'histoire racontée.

Par ailleurs, l'entraînement de conteuse offert par Cantine Motivée me permet de libérer un espace dans mon horaire - de plus en plus chargé - pour penser, réfléchir, échanger, respirer, créer spontanément, essayer, oser...

Nous avons parlé des conteurs qui nous inspiraient. Au Québec, il y a, pour moi, Stéphanie Bénéteau et Renée Robitaille. Les deux ont une façon de conter différente. Stéphanie, c'est par des gestes discrets mais qui tombent toujours à point, un sourire dans les yeux, une voix sensuelle, qu'elle arrive à me faire voir des dragons, des couples qui s'éveillent à l'amour, des combats à l'épée... Je sens le plaisir qu'elle a de conter, sa complicité avec le public. Quand je vais la voir en spectacle, j'assiste à un moment de grâce.

Quant à Renée, elle m'épate par ses registres de voix. Elle peut incarner un petit garçon, un homme de chantier, une grand-mère. Ses personnages vivent en elle et, chacun leur tour, prennent la parole. J'admire l'architecture de ses histoires, fines, habilement menées... Son travail de création et d'interprétation, entre autres, pour ses deux spectacles «Hommes de pioche» et «Le Chant des Os» mérite d'être souligné. 

Pour revenir à l'entraînement de conteuse, je pense avoir trouvé mon leitmotiv. En fait, je n'ai pas encore terminé la lecture de «Femmes qui courent avec les loups» de Clarissa Pinkola Estés, mais déjà, plusieurs chapitres ont résonné en moi. Ça devrait être une lecture obligée pour toutes les artistes. En fait, pour toute personne intéressée à connaître les femmes, à mieux les comprendre. 

Voici le leitmotiv en question :
« Une femme doit vouloir brûler, de passion, de désirs, d'idées, de mots, pour ce qu'elle aime vraiment. »

Et surtout, surtout, travailler à alimenter ce feu.
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Entraînement de conteuse... suite

2/15/2013

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Mardi 12 février 
Entraînement de conteuse - suite
Première séance de routine et de développement qui va dans le même sens que mes besoins. Ici, on inspire, on s'étend sur des petits matelas, on ferme les yeux, on prend conscience de chaque partie de notre corps, tout en s'imaginant étendue sur le sable chaud. 

Trois mots sont à retenir : autonomie, persévérance et curiosité. 
L'autonomie pour développer sa réflexion; la persévérance, pour un chemin à long terme; et la curiosité des multiples sources d'inspiration : peinture, poésie, chanson, film, extraits de conte.

Il faut que je trouve un leitmotiv, une phrase à me répéter qui me servira dans ma pratique de conteuse. 

J'aime bien celles-ci, tirées du Manuel du guerrier de la lumière de Paulo Coelho : 
« Seule l'explosion intérieure permet de briller. » 
« Un peu de folie est nécessaire pour faire un pas de plus. »

--- Si vous avez des suggestions, n'hésitez pas à me les écrire --- Grand merci!

Et enfin, l'atelier de chant traditionnel avec Jacinthe Dubé.
Nous apprenons à détendre les muscles du visage, à réchauffer notre voix, à s'écouter. Et nous chantons! Je tenterai de trouver quelques chansons en lien avec les femmes et l'eau, le thème du spectacle de contes sur lequel je planche depuis près d'un an. Peut-être m'inspireront-elles des histoires ou aurais-je l'audace d'en intégrer quelques extraits. À suivre...

Encore une fois, je suis ouverte à vos suggestions.



Le lundi 11 février 2013

À l'École du théâtre Parenthèse, on suit un cheminement bien particulier. On progresse à notre rythme, tout en étant solidement encadré et encouragé. L'objectif est de faire surgir «l'acteur-créateur», un comédien dont le jeu reste ouvert à toutes sortes de couleurs et disponible à la déstabilisation.

C'est exactement ça. En m'inscrivant à cette école, je ne savais pas trop dans quoi je m'embarquais. Et je me garde des surprises de session en session, car je cherche à me lancer de nouveaux défis. Par exemple, au cours prochain, on devra chanter notre texte choisi sur un air, connu ou pas, inventé ou pas... Je travaille actuellement sur un extrait d'un texte de Michel Garneau, une page au total. 

Bien entendu, avant de retenir ce texte parmi une douzaine proposée par la professeure, notre groupe a dû accomplir tout un travail de mise en préparation. Il fallait notamment se demander en quoi nous ressemblions au personnage narrateur, qu'est-ce que ce texte faisait surgir comme émotions en nous (en lien avec notre passé, notre situation actuelle, nos valeurs), partir du «ventre», du «senti», plutôt que de la tête... Bref, s'impliquer personnellement. 

Après chaque cours, je repartais avec un devoir à présenter à la semaine suivante. En fait, il s'agissait plutôt d'une réflexion qui me permettrait de m'approcher davantage du texte (recherche de paradoxes, des discours essentiels, des émotions, construction d'une biographie...). 


Et là, lundi soir prochain, j'aurai à chanter le texte de Garneau... Ouf. N'oublions pas de respirer ici! Enfin, après quelques recherches, j'ai retenu l'air de «Au commencement du monde», composé par David Portelance (chanson également interprétée par l'incomparable Fred Pellerin). Pourquoi donc ce nouveau défi? Bien, apparemment, trouver la musicalité d'un texte (son énergie) aide à bien se l'approprier. Autrement dit, il faut se poser les questions suivantes : ce texte ressemble-t-il à du blues, du rock, de la chanson québécoise, etc.? C'est un travail intuitif... et de découpage ensuite. 

D'autres trucs peuvent aider à intégrer un texte (à le «manger») : 
- isoler les idées principales et ce qui les amène; 
- écrire dans nos mots chacune des phrases, afin d'intégrer le fil narratif; 
- lire à voix haute le texte 50 fois (le «senti» devrait alors surgir); 
- se réserver une lecture avant d'aller se coucher, car la nuit porte conseil;  
- le dire en jonglant avec des mouchoirs ou en faisant une autre activité, en marchant par exemple.

Lien avec le conte...

Je pense que tout ça m'aidera dans mon parcours de conteuse. Même si un conte évolue avec le temps, pour moi, il est essentiel de penser au message que je veux véhiculer, d'autant plus que j'écris mes propres histoires. Je désire surtout retenir de tout ça la mise en préparation avant d'aller sur scène. Prendre au sérieux la démarche, sans me prendre moi-même trop au sérieux. Me réserver une grande place à la créativité et à l'ouverture afin que des arcs-en-ciel surgissent, qui partiront de ma voix, de mes histoires, de mes gestes, pour atteindre le coeur du public. 




Mardi le 5 février 
Les apprentissages se poursuivent. Atelier d'aïkido avec Mike Burns et atelier d'improvisation avec Amélie Geoffroy. C'est certain que je ne deviendrai pas une experte d'arts martiaux (pas cette année en tout cas, on en reparlera quand j'aurai 81 ans). Cependant, comme conteuse, je pense qu'il reste impératif que je reste en bonne condition physique. Conter reste une performance. C'est exigeant pour la voix, le corps, le mental aussi, car on creuse parfois dans des émotions profondes ou on peut se livrer à un public récalcitrant. Il est préférable, dans ces conditions, de maîtriser la technique (l'art du conte), de maintenir l'énergie au niveau du ventre (des tripes), et de garder la tête haute, tournée vers l'avant. Quand on se sent pris, attaqué, il faut inverser la situation, reprendre le dessus. Une chose est sûre, cette initiation m'a donné le goût d'explorer davantage dans cette direction.

Quant à l'improvisation, c'est un complément indéniable au conte. Ça garde éveillé l'imaginaire. Toutes sortes d'images se forment et comme le temps est compté durant les exercices, aussi bien se permettre de les livrer au public quand elles nous montent aux lèvres. Ça ajoute de la saveur à nos histoires.

;-) 

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Suite des apprentissages

2/15/2013

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Lundi le 4 février 2013
Après ma cinquième rencontre au cours de théâtre « Appropriation de texte », à l'École du Théâtre Parenthèse, je réalise à quel point ma « gang » a évolué. En fait, comme je suis rendue à ma troisième session  avec le même groupe - ou à peu près - j'assiste à la naissance de véritables comédiens, ce qui est très encourageant. Nous avions peu ou pas d'expérience en théâtre avant de suivre ces ateliers et pourtant, avec les outils assimilés, la pratique, les encouragements, les multiples essais, il se passe quelque chose d'extraordinaire. Une fois la confiance installée entre les membres du groupe, chacun devient plus généreux. Il ose dévoiler une partie de lui-même, prendre des risques.    

Moi, par exemple, en assistant à la progression des autres, j'ai le goût de dépasser mes propres limites. Je me permets d'avoir l'air ridicule! C'est libérateur et ça fait rire les autres. Que demander de mieux dans une société de performance...  

Quand une personne me dit : « Le théâtre, ce n'est pas pour moi », je n'y crois pas, plus maintenant. Un comédien n'est pas une «bibitte» rare, il est aussi sensible que n'importe qui. Comme les autres, il porte son passé, ses blessures, ses failles. Il est fragile, mais quand il entre sur scène, il doit se montrer solide. Et ça n'arrive pas du jour au lendemain, loin de là. C'est tout un travail! Pour y parvenir, il doit passer par toutes sortes de techniques : des exercices de réchauffement, de respiration, etc., qui permettent de canaliser le trac, l'énergie nécessaire pour créer. 

Vous n'imaginez pas tout ce qui peut se passer durant les ateliers. Il peut y avoir des moments de frustration, d'incompréhension, de doute, des pleurs ou de la colère... Certains élèves se sentent si mal qu'ils ne se pointent pas à certains ateliers (à l'école où je vais, la professeure prend le temps de les rappeler pour connaître les motifs de ces absences), ou encore, abandonnent en cours de route. Les départs font mal bien sûr, surtout quand des liens ont été tissés. Il faut s'accrocher, s'encourager mutuellement à rester, parce qu'au-delà de la réussite d'un cours (c'est-à-dire du fait d'avoir «tenu son boutte»), je pense que le théâtre aide à mieux vivre. Chacun apprend à mieux se comprendre, à mettre des mots sur les émotions ressenties et à les exprimer, et, par conséquence, à prendre sa place, tout en restant à l'écoute des autres. 

Par ailleurs, le cours « Appropriation de texte » permet de (re)découvrir des textes d'auteurs québécois, nos classiques. On essaie par toutes sortes d'expériences de faire tomber nos jugements par rapport à un texte. Dès qu'on commence à penser qu'on ne devrait pas le jouer de cette façon, on l'essaie et alors, le texte prend un tout autre sens. C'est un cours exigeant, très riche, qui fait appel à notre créativité, à notre ouverture d'esprit. C'est évident que, pour ma propre démarche de conteuse, il tombe à point. 
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    Geneviève Falaise

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    Crédit photographique : René Obregon-Ida

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